Les désastres de l'air en boîte de conserve
Je participe régulièrement à des congrès qui ont lieu dans des hôtels internationaux : pendant 2 ou 3 jours, nous marinons dans une atmosphère confinée, passant de nos chambres à coucher aux salles de conférence sans mettre le nez dehors.
Les allées et venues se font en ascenseur, les repas se prennent dans le restaurant de l'hôtel. Vous n'arpentez que des moquettes, des salles capitonnées, à la lumière des lampes électriques. Air conditionné oblige, les fenêtres sont verrouillées. La température y est toujours la même.
L'effet sur l'organisme est spectaculaire : après quelques heures déjà, les paupières deviennent lourdes, la tête cotonneuse, les oreilles bourdonnent. Vos mains sont moites, vos pieds gonflent. Vous êtes assailli de crises de bâillement. Vous cherchez à vous ressaisir en passant à table. Mais après deux repas, l'effet s'inverse. Vous êtes écœuré tout en ayant l'impression de ne pas avoir assez mangé. Vous avez soif en même temps que l'impression d'avoir trop bu. Bientôt, toute votre énergie passe dans une lutte désespérée contre le sommeil ; la voix des orateurs, qui vous berce, les présentations au vidéoprojecteur qui se succèdent, vous imposent des efforts surhumains pour rester éveillé. La nuit, par contre, impossible de fermer l'œil.
Pour être en forme, le corps a en effet besoin d'être fouetté par les éléments ! Bien loin de vous donner le rhume, rien de tel que la pluie, le vent, la boue, le soleil, le froid, le chaud qui alternent, pour vous fortifier, vous donner la santé.
C'est pourquoi une des premières mesures à prendre si vous souhaitez maigrir, est de réactiver votre
métabolisme en soumettant votre corps à des variations de température, et de conditions atmosphériques.
Baissez le chauffage en hiver, coupez la climatisation l'été
En plus d’économiser de l’énergie, vous augmenterez le métabolisme de votre corps pour se maintenir à la bonne température, et vous perdrez des kilos en trop, si vous en avez.
La douche écossaise
Pour survivre aux congrès, j'ai pris l'habitude de pratiquer la douche écossaise, c'est-à-dire de m'asperger longuement, matin et soir, d'eau la plus froide possible.
Cette pratique peut paraître brutale, mais on s'y fait très bien à partir du moment où on procède par ordre.
On ne commence pas en serrant les fesses et en prenant une douche glacée au sortir du lit.
D'abord, prenez votre douche comme d'habitude, puis vous montez la température, jusqu'à environ 40 °C, c'est-à-dire la température maximale que l'on puisse supporter sans se brûler.
Après quelques minutes à 40°C, vous avez tellement chaud que vous n'avez qu'une envie : baisser la température pour vous soulager. C'est d'ailleurs le principe du bain nordique, qui consiste à alterner séances de sauna et roulades dans la neige.
Vous baissez la température de votre douche, donc, jusqu'à ce que l'eau soit tiède, fraîche, puis vous remontez la température jusqu'à 40 °C. Dès que vous avez de nouveau trop chaud, vous redescendez la température au maximum, et ainsi de suite pendant une quinzaine de minutes, chaque cycle sous l’eau froide durant moitié moins de temps que celui sous l’eau chaude.
A chaque séance, vous verrez que vous supportez de mieux en mieux l'eau froide, jusqu'à découvrir qu'il est en fait très agréable de se passer de l'eau glacée sur le corps.
C’est une pratique qui détend considérablement le corps et qui le fortifie.
Au bout d'un certain temps, vous vous apercevez d'ailleurs que cela ne vous fait plus grand chose, et vous chercherez à retrouver le plaisir de l'eau bien froide en la passant sur les endroits chauds de votre corps : sur la tête, la nuque, les hanches, l'intérieur des cuisses, c'est-à-dire à où le sang se retire lorsqu'on a froid.
Votre corps ré-apprendra ainsi à auto-réguler sa température.
Excellent pour la circulation
Votre système sanguin retrouve sa capacité d'adaptation, augmente son élasticité. Vous luttez contre la rigidification de vos artères.
Après quelque entraînement, les plus robustes passeront directement à l’eau froide au sortir du lit, et vous évitez donc de gaspiller de l'eau et de l'énergie par une douche trop longue et trop chaude.
Mais quoi qu’il en soit, vous avez tout intérêt à conclure chaque douche en diminuant la température de l’eau. Le fait est là : nous avons tendance à prendre des douches trop chaudes et à être de moins en moins résistants aux fluctuations de températures. D’où une tendance à gagner du poids, et une certaine fragilité en hiver.
Merci à Jean-Marc Dupuis;-)
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