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Rééquilibrer le pH de l'organisme.

Rééquilibrer le pH de l'organisme.
Un bon équilibre acido-basique de l'organisme est essentiel pour être en bonne santé. De multiples réactions enzymatiques dépendent du maintien dans une étroite limite du pH des milieux extra et intracellulaires. Une rupture de cet équilibre peut être à l'origine de nombreux troubles de la santé. Les habitudes alimentaires actuelles font pencher la balance vers l'acidification. Une alimentation mieux équilibrée, la pratique de l'exercice physique et la prise de suppléments nutritionnels alcalinisants permettent souvent de rétablir un bon équilibre

Le concept de déséquilibre acide/base responsable de maladies n'est pas nouveau. En 1933, un médecin appelé William Howard May publie un livre, A New Health Era, dans lequel il soutient que toute maladie est causée par une auto-intoxication provoquée par une accumulation d'acide dans l'organisme. Au milieu du xxe siècle, le Français Louis-Claude Vincent invente la bioélectrique, une technique permettant de mesurer certaines caractéristiques du sang, dont son pH. Les travaux qu'il a menés en collaboration avec Jeanne Rousseau ont inspiré par la suite de nombreux auteurs.


Le pH mesure, sur une échelle de 0 à 14, l'acidité ou l'alcalinité d'une solution. Plus le pH est bas, plus la solution est acide ; plus il est élevé, plus elle est alcaline. Elle est neutre, ni acide ni alcaline, avec un pH de 7.

 

L'eau est le composant le plus abondant dans l'organisme humain, dont elle représente 70 % du poids. L'équilibre acido-basique de l'organisme traduit par son pH est l'équilibre entre les ions chargés positivement (formant des acides) et les ions chargés négativement (formant des bases).
Dans la terminologie médicale, lorsque l'on parle de l'équilibre acide/base, on fait référence au pH (potentiel d'hydrogène) sanguin qui doit être maintenu proche de 7,4 (légèrement alcalin ou basique).

 

Une balance qui penche vers l'acidité

Ces réactions de régulation fonctionnent lorsque l'organisme est dit en bonne santé. La tendance naturelle de notre corps est cependant de faire pencher la balance vers l'acidité, son propre métabolisme produisant sans cesse des déchets acides éliminés essentiellement par les reins et les poumons.

Lorsque le fonctionnement de ces organes est perturbé, sous l'influence de facteurs acidifiants, la production d'acide devient trop importante et les déchets sont expulsés vers le tissu conjonctif pour que le pH sanguin conserve une valeur normale. Ce processus d'acidification peut avoir pour conséquence l'acidose tissulaire chronique qui accélère le processus de vieillissement et constitue un terrain propice à l'apparition de nombreuses maladies.

 

La chimie acide/base de la digestion

Les cellules de la paroi stomacale produisent de l'acide chlorhydrique, suffisamment fort pour causer une légère sensation de brûlure s'il est placé sur la peau. Mais l'estomac est protégé par le mucus sécrété par les autres cellules. L'acide chlorhydrique a deux fonctions importantes : il agit directement sur les aliments, essentiellement sur les protéines, amorçant le processus de dégradation appelé hydrolyse et facilitant le travail d'une enzyme, la pepsine. Lorsqu'il n'y a pas suffisamment d'acide chlorhydrique, la pepsine est inactive avec pour résultat une mauvaise digestion.


Le pH normal de l'estomac se situe entre 1,5 et 2,5 (très acide). Il est neutralisé, dans une certaine mesure, par les aliments absorbés. Mais l'estomac est capable, au cours du repas, de se réacidifier pour terminer la digestion. Pendant ce temps, nos aliments ont été réduits en une masse semi-liquide appelée chyme dont le pH, bien moins acide, se situe entre 3,5 et 5, prête à passer dans l'intestin grêle.


La digestion se poursuit dans l'intestin grêle sous l'action des enzymes sécrétées par le pancréas, la vésicule biliaire et la paroi intestinale. Mais il y a ici une différence fondamentale. Alors que l'étape initiale de la digestion dans l'estomac requiert un milieu fortement acide, les étapes ultérieures demandent un environnement alcalin. C'est la raison pour laquelle 90 % de l'absorption totale se produit dans l'intestin grêle et que le tissu absorbant est extrêmement sensible.

 

Ce changement important et rapide en pH alcalin se produit dans le pancréas qui sécrète les quantités nécessaires de bicarbonate. En fait, sur une base quotidienne, le pancréas pourrait produire l'équivalent de six comprimés d'Alka-Seltzer®. La digestion est donc un processus complexe et délicat, impliquant des mécanismes de réaction entre l'estomac et le pancréas pour maintenir les niveaux optimaux acide/base. L'utilisation excessive de tout médicament qui altérerait cet équilibre est potentiellement nuisible.

 

Les aliments acidifiants et alcalinisants

Un excès d'acidité dans le sang peut augmenter le risque d'ostéoporose, de diabète, d'athérosclérose, d'hypertension ou de certains cancers.
Au stade final de la production d'énergie, le contenu minéral des aliments n'est pas oxydé. Il laisse donc un résidu alcalin, acide ou neutre selon le mélange de minéraux trouvé dans les aliments. Le soufre et le fer forment des ions acides dans l'organisme. On trouve principalement ces minéraux dans les protéines comme la viande, le poisson, les œufs, la volaille, les céréales ou les noix. Ces aliments sont donc des aliments acidifiants. Le potassium, le calcium et le magnésium forment dans le corps des réactions alcalines. On les trouve principalement dans les fruits et les légumes que l'on appelle donc les aliments alcalinisant ou générateurs de bases.


La viande et la plupart des aliments contenant beaucoup de protéines génèrent des acides lorsqu'ils sont dégradés par l'organisme et éliminés par les reins. En excès, les protéines mobilisent les réserves minérales capables de neutraliser ces acides. Les légumineuses, les produits laitiers ou les fruits oléagineux contiennent aussi des protéines mais ils sont moins acidifiants parce qu'ils renferment également des sels basiques comme les sels de potassium, de magnésium ou de calcium.

 

 

D'autres éléments influent également sur l'équilibre

Des facteurs métaboliques ou de style de vie affectent également l'acidité de notre corps et les réactions des aliments. Les infections, le fait de fumer, la consommation d'alcool ont ainsi tendance à rendre l'organisme plus acide. De plus, le contenu de l'alimentation en éléments traces affecte également l'équilibre acido-basique.

Des quantités adéquates de magnésium et de phosphore sont nécessaires au bon fonctionnement des pompes cellulaires.

Le zinc est indispensable à la sécrétion d'acide dans l'estomac et pour la rétention ou l'excrétion de l'acide par les reins. De plus, d'autres nutriments, telles les vitamines B, jouent un rôle crucial dans l'oxydation complète des hydrates de carbone et des graisses.

 

Ostéoporose et équilibre acido-basique

Le meilleur exemple des effets néfastes sur la santé d'une alimentation trop acidifiante est probablement celui des facteurs acide/base sur la santé de l'os.

Des études épidémiologiques ont suggéré qu'il existait un lien entre la consommation de protéines animales et l'ostéoporose. Certaines rapportent que ceux qui consomment plus de fruits et légumes ont une densité minérale osseuse plus élevée que ceux qui en consomment moins. On remarque également des études montrant une multiplication par trois à cinq des fractures chez les adolescentes qui consomment régulièrement des boissons acides (les soft drinks). 

 

Rétablir l'équilibre acido-basique de l'organisme

Cela passe par la mise en pratique de conseils diététiques adaptés, par l'oxygénation et par la prise de suppléments nutritionnels alcalinisants. Tel que MEGABASE,  sa formule alliant : Bicarbonate de soude, Citrate de Potassieum et Carbonate de Calcium, etc..... assure un rééquilibre Acide/Base. 

L'alimentation doit privilégier les aliments alcalinisants, comme les fruits et les légumes, et réduire la place faite aux aliments acidifiants, tels les viandes, le poisson ou les céréales. 

L'exercice physique, surtout au grand air, accélérant le rythme respiratoire et stimulant la diurèse contribue également au rétablissement de l'équilibre.
Dans certains cas, la correction de l'alimentation et une meilleure hygiène de vie ne suffisent pas à compenser l'état d'acidose tissulaire, des suppléments nutritionnels sont alors indispensables.

 

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