Il existe en effet différents types de gras ayant des effets opposés sur la santé : les acides gras saturés, présents dans le beurre, les fromages ou encore la charcuterie ; les acides gras trans, d'origine industrielle ; et les acides gras poly et mono-insaturés, nommés ainsi en raison de leur structure chimique. Inutile de rappeler que les deux premières sources de gras peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur la santé (cholestérol, risques de maladies cardiovasculaires, etc.).
Les Oméga- 3, eux, appartiennent aux acides gras poly-insaturés, également appelés acides gras "essentiels" car notre organisme est incapable d'en fabriquer. Nous devons donc obligatoirement en manger pour satisfaire nos besoins. En tant que matières grasses, ils apportent autant de calories que les acides gras saturés mais, contrairement à ces derniers, leur consommation a des effets protecteurs.
Les Oméga-3 se distinguent très nettement des acides gras saturés qui ont tendance à favoriser les dépôts de cholestérol et à augmenter les risques de maladies cardiovasculaires.
Ils préviennent certaines maladies
La liste de leurs bienfaits est longue et s'étoffe de jour en jour... Ils participent à la constitution de nos cellules et à la fabrication de certaines hormones, empêchent la formation de caillots et combattent les troubles du rythme cardiaque. On a même découvert que ces acides gras poly-insaturés pouvaient diminuer le risque de troubles cardiovasculaires après un infarctus du myocarde. Mais l'inventaire ne s'arrête pas là. En plus d'être des alliés santé pour le coeur, les Oméga-3 jouent également un rôle important dans la formation et le fonctionnement du cerveau. N'en jetez plus ! Eh bien si
Ils permettraient aussi de lutter contre certains cancers et contre l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Les Oméga-3 sont de vrais "brûle-graisses".
Dans les aliments
Voici une liste non exhaustive de produits, d'origine marine et végétale, riches en Oméga 3 : fruits de mer, poissons gras (sardines, maquereaux, saumon, hareng, truite, thon, anchois
), mâche, noix, soja, tofu, huiles de lin, de colza, de germes de blé, de soja, de noix
Il est également possible de trouver des ufs, de la volaille ou du buf riches en Oméga-3, en raison de l'alimentation donnée aux bêtes. Certaines poules, par exemple, sont nourries avec des graines de lin. Cependant, la mention "Oméga-3" n'est pas forcément présente sur les emballages de ces produits. Vous trouverez parfois les termes EPA et DHA : il s'agit simplement de deux acides gras de la série Oméga-3
Et les compléments alimentaires ?
Il existe des compléments alimentaires riches en Oméga-3, élaborés à base d'huile de poissons ou d'huiles végétales.
Depuis le 1er août 2003, l'utilisation de ce type de produits est très réglementée. Seuls les vitamines et minéraux autorisés figurent dans la composition, à des taux très stricts. Mode d'emploi, risques éventuels liés à un surdosage, liste exhaustive de tous les composants du produit
Ces mentions apparaissent obligatoirement sur l'étiquette.
Mais attention, si votre alimentation est assez variée pour couvrir vos besoins en acides gras essentiels, ne faites pas une cure pour le plaisir ! Dans le doute, demandez conseil à votre médecin
Un consensus international recommande d'avaler entre 1,3 et 2 g d'Oméga-3 par jour, soit cinq à dix noix, ou une à deux cuillères à soupe d'huile de colza. Cela ne paraît pas insurmontable. Et pourtant
on n'en consomme pas assez.
Voici donc quelques conseils pratiques pour insérer des Oméga-3 dans son alimentation sans s'en rendre compte. Remplacez, par exemple, la classique huile de tournesol par celle au colza, pensez à intégrer quelques cerneaux de noix à votre salade verte ou ajoutez des graines de lin moulues dans vos préparations (yaourts, soupes, etc.). Vous en trouverez dans la plupart des magasins biologiques.
Extrait de "Le Journal des Femmes" 2009
Ce site utilise des "Cookies"